Djizak - Bog’don

12 mai, kilomètres aujourd’hui : 69
Kilomètres depuis le début : 1565

Départ à la fraîche !

On quitte enfin la nationale 4 voies ; au début la route sera même ombragée par des arbres, puis après un arrêt pour que je récupère une bouteille d’eau [1] le paysage change et on sent le désert qui arrive.
On longe la chaîne des monts Nurota le paysage est vraiment différent des jours précédents.
Sur notre droite une partie immense est grillagée et manifestement entretenue par une société chinoise. Le drapeau chinois est légèrement au dessus du drapeau Ouzbek^^
Une pause à l’ombre du bâtiment d’une station nous permet de reprendre quelques forces. Un groupe de femmes ouzbeks vient discuter avec nous et nous posons à tour de rôle pour la photo.
Peu après Daniel crève. Réparation rapidement effectuée mais on perd un peu d’énergie sur ce bord de route en pleine cagna.
Puis c’est mon tour d’avoir des ennuis : mes sacoches avant ne tiennent pas bien et sur cette route pleine de trous elles menacent souvent de tomber... et parfois le font... Aussi ma roue est voilée depuis la veille sans que je sache à cause de quoi et ça m’inquiète...
On fait une dernière pause à une dizaine de kilomètres de Bogdon et on va d’abord trouver l’hôtel. Impeccable.
En fin d’après-midi on fait quelques ajustements sur les vélos puis on part en quête d’un réparateur pour ma roue voilée. Des jeunes nous interpellent pour nous proposer de manger des glaces, on décline. Puis je leur demande grâce à un traducteur s’ils connaitraient un réparateur de vélos. Oui !! L’un d’eux m’amène dans un lieu improbable qu’on n’aurait jamais pu trouver nous même. Derrière un portail sans aucune indication on trouve un petit atelier de vélo avec des dizaines et des dizaines de vélos de toute sorte. Le gars vérifie qu’à part la roue tout le reste du vélo est en bon état puis il me répare la roue, avec le pouce comme jauge pour mesurer le voilage !! Avant de me rendre le vélo il le regarde sous toutes les coutures admiratif de cette bête dont il ne doit pas souvent d’équivalent.
Après un dernier tour au marché nous finissons la journée par un petit restaurant et terminons ainsi cette journée bien remplie.



[1que le bar ne voudra pas me faire payer

     

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