Au départ des Saintes Marie de la Mer, passage par la réserve nationale de Camargue. Il faut rester sur la digue et ne pas s’aventurer dans les zones protégées. Pas mal d’oiseaux de toute sorte, souvent difficiles à prendre en photo. De magnifiques hérons cendrés, des flamants roses que pour une fois j’arriverai prendre en photo avec leurs ailes roses. Le chemin est agréable mais avec plusieurs passages très sablonneux qui obligent à pousser le vélo. Passages heureusement assez peu nombreux. Le vent n’est pas très fort mais souvent gênant sur la piste accidentée.
Puis on arrive sur une belle route partagée vélo/voiture. Les animaux sont souvent loin de la route. Arrivée au bac du Barcarin juste avant le départ pour la traversée du bras principal du Rhône. Traversée très rapide et ensuite on change très vite d’univers pur entrer dans la zone industrielle du port de Marseille et de Fos sur Mer. Ce seront 25km assez pénibles avec souvent le vent de face et sur le côté un flot continu de camions. En arrivant à Marseille j’ai rencontré d’autres cyclo-voyageurs qui ont réussi éviter cette route pénible en prenant un canal bordé d’éoliennes puis en faisant des crochets par des petites routes, ils avaient passé une bonne heure à définir leur trajet.
Arrivé à Port de Bouc le trajet devient plus agréable et je reprends goût à la balade. Je fais une pause repas à Martigues.
Les derniers kilomètres sont sans souci. Arrivé à l’Estaque je ne reconnais pas le décor des films de Guédiguian sauf que le quartier est très populaire, comme tous les quartiers que je traverserai en zizguant entre les travaux.
Deux jours de pause avant de repartir sur Toulon.