Le vélo emballé dans son carton il ne me reste plus qu’à attendre le moment de partir.
L’avion est très tôt le matin, ça ne vaut pas la peine de prendre une chambre, je prévois d’aller à l’aéroport un peu avant minuit.
J’ai tout le dimanche à attendre et je me promène un peu au hasard dans des rues du vieux Tbilissi que je n’avais pas vues.
Le taxi arrive plus tôt que prévu mais alors que j’avais payé plus cher parce que j’avais un gros colis (le vélo) le chauffeur manifestement ne s’attendait pas à quelque chose d’aussi gros. La boîte rentre à peine dans le coffre et ça dépasse du coffre qui reste ouvert. Mon scotch servira à essayer de le fermer. Je suis un peu agacé parce que l’hôtel s’est récupéré 15 Lari pour zéro service supplémentaire.
Turkish Airlines ouvre assez tôt l’enregistrement et ça me permet de m’enregistrer et de déposer mon vélo sans faire la queue. La nuit passe assez vite parce qu’ensuite je vais au contrôle des passeports et il y a foule. Finalement ça passe assez vite mais il vaut mieux ne pas être trop juste avant le décollage. Au contrôle des passeports les officiers font attendre sur le côté des gens qui étaient juste devant moi, je ne saurai pas pourquoi.
Enfin c’est l’heure d’embarquer. Tout d’un coup j’entends qu’on appelle mon nom. Je vais voir une hôtesse qui m’envoie sur un agent de sécurité : ils veulent contrôler mes sacoches. Je descends avec l’officier jusqu’à un bureau où attendent mes sacoches. Je mets un moment à comprendre que ce qui les inquiètent c’est une chaîne de rechange que j’ai achetée à Istanbul et que finalement je n’ai pas changée. Ca fait une masse métallique dans une sacoche. J’avais pris la peine de faire emballer mes sacoches dans un film plastique le policier qui a ouvert le film ne le remettra pas. Il semblera un peu dépité d’avoir un si maigre butin...
Finalement je rejoins l’embarquement le dernier.
Dans l’avion peu avant d’arriver à Istanbul ils indiquaient la porte où je devais embarquer pour ma correspondance. Je cours un peu parce qu’il y a un contrôle un peu bidon des bagages, bidon parce qu’on seort pas les appareils électroniques et qu’ils sont assez coulants mais ça fait perdre un peu de temps tout de même... Je vérifie la porte.. je relis deux fois la porte indiquée maintenant est à l’opposé de celle indiquée dans l’avion !!
Arrivé à Toulouse je retrouve vélo et sacoches sans problèmes. Je remonte le vélo à la sortie de l’aéroport et je rentre chez moi en vélo.
Quelques changements pour la prochaine fois
Vélo :
Roue avant les rayons étaient détendus. C’est peut-être le chemin infernal en allant à Çanakkale qui a fait beaucoup de vibrations....
Une seule crevaison au début alors que le pneu avant était complètement usé, j’avais oublié de le changer avant le départ. Il a tenu jusqu’au bout.
Avant un tunnel j’ai du réparer le la lumière arrière, le fil détendu avait été accroché.
L’achat d’une chaine de rechange à Istanbul n’a finalement pas été utile
Les freins : je n’ai que resserré le cable et ça tient encore. Mais il faudra bientôt que je les change !! J’en profiterai pour changer les gaines que je n’ai pas eu le temps de changer avant de partir.
Matériel
J’ai oublié plusieurs petites choses qu’il a fallu que je me re-procure : chargeur micro-usb, coupe-ongles...
J’avais noté que mon PC faisait encore l’affaire mais qu’il faudrait que le change... l’écran a laché ça devenait urgent ! J’en ai acheté un en arrivant et je prendrai le temps de réparer l’ancien (il faut donc changer l’écran mais aussi le clavier qui est défaillant depuis longtemps).
Il me faudra remplacer le compteur perdu à Antalya. Je me dis qu’une montre connectée serait pas mal mais à lire les critiques j’ai du mal à trouver un modèle qui conviendrait à mon usage (GPS précis, altimètre, pentes... cardio) tout en ayant de l’autonomie. De ce que je lis aussi les montres ont un chargeur maison... pas usb-c, ça impose de trimballer un cable supplémentaire. Bref, je vais réfléchir à tout ça il n’y a pas d’urgence.
Eau :
pas compris quel était le souci avec l’eau en Turquie.
Apparemment ils sont capables de produire de l’eau potable. Apparemment aussi la situation se dégrade avec notamment des industriels qui envoient leurs eaux usées directement dans les rivières.
Mais lorsque des gens m’ont offert de l’eau je n’ai pas demandé si elle était filtrée et j’ai fait confiance : si les gens boivent et ne sont pas malades pourquoi le serais-je ?
Prochaine destination
C’est dans longtemps... mais je suis très tenté par l’Ouzbekistan.