Nous arrivons à notre hôtel à Bukhara en milieu d’après midi.
Partis à 5:00 de Navoyi la route n’a pas été de tout repos. C’est au tour de Daniel d’être malade et heureusement que la route est plutôt en descente et que le vent nous est favorable. Nous nous arrêtons beaucoup, notamment au caravansérail Rabati Malik (dont il ne reste que la grande porte) et de l’autre côté de la route la citerne Malik Sardoba.
Nous rencontrons un cycliste parti pour un Umra safari [1], il roule avec le drapeau Ouzbek fièrement déployé.
A hauteur de Kyziltepa il nous déconseille fortement d’y passer et de continuer sur la Nationale pour aller à Bukhara. Nous sommes prêts à le croire... mais Daniel suggère de prendre le train. Une petite vérification et il semble bien qu’un train passe de cette ville vers Bukhara en début d’aprem. On va se renseigner. Une demi-heure après on a notre billet en poche et plus qu’à attendre dans la gare.
La montée dans le train est un peu sportive : le train ne fait qu’un bref arrêt et les agents présents dans chaque wagon nous renvoient toujours derrière. On finit par monter in extremis avec un agent qui pousse sans vraiment aider, visiblement agacé par nos vélos.
Le train est luxueux, climatisé... a posteriori j’ai comme l’impression qu’on s’est surclassé en montant dans un wagon de classe supérieure [2].
La gare des grands trains est à 14km de notre hôtel, la route est en travaux [3] et la conduite assez désagréable.
Enfin nous arrivons à notre hôtel où nous allons passer au moins deux jours plus tranquilles. Première visite en fin d’après-midi...