De Batman à Veysel Karani

12 juin, kilomètres aujourd’hui : 74
Kilomètres depuis le début : 3374

Depuis Batman je me rends à Veysel Karani, simplement parce qu’il y a un hôtel là...
Je pars un peu tard à 9h. Il fait déjà chaud.

Je râle un peu au départ : pour sortir de Batman j’évite les nationales mais je dois faire du gravel... en montée ce n’est pas agréable, mais heureusement la partie vraiment pourrie de la route où les pneus n’adhèrent pas ne dure pas longtemps.

Une petite montée sur la nationale qui me fait passer un nouveau col officiel, une belle descente, puis je quitte la nationale avec comme d’habitude un peu d’appréhension sur le type de route que je vais rencontrer. Mais les routes seront toutes très bien. La seule difficulté est la chaleur et l’absence d’ombre. Les arbres sont inexistants en dehors des villages. En cherchant l’ombre dans un village je tombe sur une famille qui vient de tuer une bête (veau ?) Comme tout le long de cette route je suis accueilli par des mots de bienvenue et les gens m’invitent à venir les voir. J’arrive on me passe une chaise, une jeune fille va me chercher un verre d’eau fraiche... Puis je les laisse parce que je veux avancer sur la route. Je cherche toujours de l’ombre. Sur la route toutes les voitures ou les tracteurs m’encouragent. Le chauffeur d’un poids lourd s’arrête en me croisant et me tend une petite bouteille d’eau, je prends, merci ! Il me faut rouler un bon moment sous la cagna avant de trouver l’arbre de mes rêves dans le petit village de Yanarsu. Je m’installe à l’ombre de l’arbre avec mon casse croute et il n’y a pas 5mn que je suis là que je vois arriver un gosse avec une bouteille de deux litres remplie d’eau et qui sort du congélateur. Le gosse me laisse la bouteille et continue son chemin ! L’eau est bien fraiche j’en remplis mes bidons.
Plus loin sur la route je dis bonjour à une dame en passant devant sa maison : elle me demande tout de suite si j’ai besoin de boire ! Certes il fait chaud mais je reste émerveillé par cette solidarité/hospitalité que je rencontre tout le long du chemin.
Sinon : parti à 9h + chaleur + distance + dénivelé, je crois que c’est un peu mes limites max là... Et je ne sais pas exactement combien j’ai bu... 5 ou 6 litres ? Si on ne m’avait pas donné d’eau j’aurais sans doute souffert un peu plus...
Arrivée... je cherche l’hôtel, mais komoot n’avait pas su trouver l’adresse exacte et je fais quelques centaines de mètres de trop en cette fin de journée...
Demain je devrais arriver sur le lac de Van, à Tatvan.


     

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