Ici la canicule semble finie, au moins dans la région où je me trouve. Jeudi soir des orages ont rafraichi l’atmosphère.
Hier visite de Salamanca qui mériterait plus d’une journée. A part les promenades dans les rues je me contenterai de monter dans les tours de la Cathédrale. Très belle visite, un sens de circulation bien organisé pour éviter que les gens ne se bousculent dans les escaliers étroits, mais aujourd’hui il n’y a pas grand monde 🙂
Ce matin, finalement je me dirige vers Tordesillas : c’est un samedi, les hôtels sont pas mal occupés, la canicule ici semble passée et la météo ne semble pas indiquer de précipitation je tente le camping, et il n’y en a pas partout...
Départ vers 7h30, avec toutefois un arrêt immédiat pour regonfler les pneus. Je n’ai pas trouvé de garage vélo sur mon chemin la veille, tant pis je gonfle avec ma petite pompe ce matin. Bien entendu la dernière fois que je me suis servi de la pompe c’était pour dépanner quelqu’un qui avait une grosse valve, il faut que j’inverse le mécanisme ^^
On part sur une petite route avec au départ des champs de blé à perte de vue.
La route est annoncée barrée avant Guarrate, je tente de ne pas prendre la déviation et très vite j’arrive au milieu d’une foule. Je vois des cavaliers traverser devant moi, les chevaux sans doute sorti de ces nombreuses voitures transportant des chevaux sur la route. Les cavaliers sont équipés de lances. Puis tout d’un coup d’un camion au milieu du champ un taureau est lâché : les cavaliers l’attirent vers le fond du pré. Pendant un moment on ne voit plus rien, puis les cavaliers ramènent un troupeau de vaches ou de taureaux vers les spectateurs. On m’explique que le matin ce sera ce jeu, et que l’après midi les taureaux seront lâchés dans le village.
Je continue ma route. Une route sans difficulté et agréable.
La campagne change et la culture devient très consommatrice d’eau, probablement du maïs qui pousse.
J’arrive au camping vers 13h30