Gourette - La Pierre Saint Martin - Oloron Sainte Marie

30 juillet, kilomètres aujourd’hui : 115
Kilomètres depuis le début : 785

Jour 1 - Gourette - presque la Pierre Saint Martin

Le tracé prévoyait 78km et 2300m de dénivelé+, peut-être un peu beaucoup pour moi même s’il n’y avait pas eu d’incident technique

Une journée qui commence facilement par une grande descente jusqu’à Bielle avant de commencer la montée vers le col de Marie-Blanque. Je suis plus en forme que la veille et je monte bien le col. Arrivé en haut un groupe de cyclo-sportifs belges est accompagné d’une camionnette dans laquelle sont les affaires de voyage, de quoi se restaurer et de quoi répondre à tout type de panne. Ils me proposent de regonfler mes pneus, ce qui m’étonne j’avais gonflé le pneu arrière deux ou trois jours avant et je n’avais rien remarqué. Inquiétude lors du gonflage, il ne me reste plus que 1 bar à l’arrière... Bien regonflé je descends vite de belles pentes. Mais après la première partie de la descente mon pneu arrière est crevé. Je démonte la roue et constate que le pneu est usé jusqu’à la corde. Je répare et place une bande anti-crevaison pour essayer de limiter la casse. Tout ça me prend pas mal de temps parce qu’il faut que je comprenne comment se place cette bande anti-crevaison... Je repars et roule bien.

A partir de Osse en Aspe commence l’ascension du col de Hourataté. Je commence à souffler, la montée est moins dynamique que la précédente. Mais j’arrive en haut et je fais une bonne pause. Je suis un peu en retard sur mon timing. Mais dans la courte descente qui suit je crève de nouveau à l’arrière. L’état du pneu s’est nettement détérioré dans la vingtaine de kilomètres depuis la crevaison. Le pneu s’est ouvert et à cet endroit la bande anti-crevaison aussi. Le trou dans la chambre est sur une rustine qui devait dépasser et frotter un peu plus que le reste... Je répare de nouveau et commence à chercher des solutions de secours. Je voudrais atteindre le col de Labays qui n’est pas loin pour arriver sur une route plus fréquentée. Malheureusement je crève de nouveau très vite et je vois l’heure qui tourne. Je fatigue, et suis convaincu que si je répare ça ne tiendra pas. Pour corser le tout je n’ai pas de réseau... Et il n’y a quasiment personne sur cette route.
Bref alors que je commence à désespérer plusieurs personnes s’arrêtent : un motard qui me dit que lui a un peu de réseau pour appeler et deux conducteurs de voiture se proposent de m’aider !! L’un d’eux m’amènera avec mon vélo à la Pierre Saint Martin.
Maintenant il faut trouver un pneu. Les amis du tournoi d’échecs que je suis venu voir sont peu disponibles... Le loueur de vélos de la station qui vend un peu de matériel vélo n’a plus de pneus. Il me faut descendre à Arette et c’est Denis le père de deux jeunes joueurs qui a la gentillesse de m’amener. Arette c’est tout de même à 23km de la station... Mais quand on arrive, le magasin de vélos est fermé justement cette semaine ! Denis m’amène jusqu’à Oloron où nous trouvons un magasin à l’entrée de la ville. Ouf je peux réparer et repartir le lendemain.

Deuxième journée : La station, le Col de la Pierre Saint-Martin, Oloron Sainte Marie

Le jeudi matin une fois les brouillards matinaux dissipés il fait assez beau je décide de monter les moins de 200 mètres qu’il manque jusqu’au col. Un parcours assez agréable où on passe au dessus des nuages. Je devine le Pic d’Anie, un peu plus loin, qui dépasse des nuages.

La descente se fait dans le brouillard, puis la pluie. Je ne verrai même pas le col de Labays auquel je passe forcément. Puis dans la plaine la pluie s’arrête et les températures remontent. J’achète un délicieux sandwich comme on n’en trouve plus nulle part dans une boulangerie près de la gare. Et c’est la fin de mon périple dans les Pyrénées.


     

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