Je quitte l’hôtel vers 8h40.
Il faut monter sur le plateau de l’Aubrac et afin de ne pas emprunter la nationale je vais prendre une départementale presque parallèle. Cette montée m’inquiétait un peu mais ça passe en y allant doucement. Le compteur affiche souvent une pente entre 10 et 12% !
Puis à un moment je vois que je suis sorti de cette phase difficile, en contrebas j’aperçois la nationale que je n’ai pas prise. Je roule plus tranquillement et arrivé à un hameau je veux vérifier le chemin et... plus de téléphone ! La veille une des quatre pattes en caoutchouc a lâché et il a glissé du support sans que je l’entende tomber... Je reviens quelques centaines de mètres en arrière et le trouve sur la route. Ouf c’est là qu’on est content qu’il n’y ait pas beaucoup de circulation !

Arrivée à Laguiole un peu avant midi je fais la queue dans des boulangeries pour trouver un sandwich que je mangerais plus loin. Ca m’a amené à plus de midi et je finis par m’installer dans un café, ce qui me permet de boire une bonne bière avec le sandwich :)

Suite du parcours sans souci jusqu’au début de la montée sur le Cantal où la chaleur lourde du milieu de journée est difficile à supporter. Je zigzague à la recherche des coins d’ombre.

Enfin j’arrive à Pierrefort avec des rues assez en pente. Je m’arrête dans un café et déguste une bonne glace. Le plein d’eau fait je peux poursuivre jusqu’à Cezens où je retrouve mon ami Philippe que je n’avais pas vu depuis une trentaine d’années !