Je devais avoir une étape extrêmement courte, aussi no hurry je pars tard. Mais pas trop parce que de la pluie est annoncée.
Le démarrage se fait dans un brouillard qui se lève.
Je passe par une toute petite route de campagne et je suis très étonné par le nombre de voitures qui y circulent. Je comprends pourquoi lorsque je suis bloqué au bout d’une heure de route. En fait il a le vingtième rallye automobile de Sardaigne.
Je cherche à négocier de passer, mais c’est non. Je finis par voir qu’en remontant quelques kilomètres il y a une route qui part sur le côté et qui rejoint la grande route de la côte. Je m’y dirige plein d’enthousiasme et je prends bientôt ma première averse de la journée !
Inquiétude au carrefour parce que des signes qui n’ont pas de sens pour moi semblent indiquer une activité du rallye par là... Et effectivement je suis de nouveau bloqué. Un espagnol qui fait partie d’une des équipes de sécurité me conseille de rester là et d’attendre que ça se passe, sinon je risque de faire un grand tour... Je l’écoute et c’est comme ça que je me trouve bloqué à regarder des bagnoles soulever de la boue dans le virage pendant au moins une heure et demi...
Puis tout le monde part et on autorise ma bicyclette à passer bien que tous les spectateurs ne soient pas encore partis...
Il fait un déluge monstre et je roule sur un chemin où les bagnoles ont charrié de la boue...
Je finis par arriver sur la grande route et à voir l’important dispositif qui est déployé je me rends compte que même si j’avais pris cette route j’aurais été bloqué...
Enfin j’arrive à l’hôtel, dégoulinant de partout. 5 h pour faire trente kilomètres, pas mal, non ?