Hier soir en vérifiant l’itinéraire je me demandais quel serait l’état des routes que je prendrais. Ce fût plutôt une bonne surprise puisque les premiers kilomètres se sont faits sur une route assez agréable. Notamment la "montée" au point le plus haut du trajet, 101m. Mais juste après il me fallait tourner sur un chemin qui se transforma vite en horreur. Sur ce genre de chemin il faut avoir un VTT avec, de préférence, une bonne assistance électrique ! Pour moi c’était en freinant dans la descente et en poussant le vélo dans la montée.
La route s’améliorait puis parfois redevenait instable. Pendant un bon moment ce fut du gravel, dans les descentes il fallait faire attention aux pierres et creux, et j’ai sans doute eu un moment d’inattention parce qu’un rayon a cédé. Longtemps après alors que j’étais sur du lisse, mais ça doit venir de là.
Résultat en deux heures je n’avais fait que 16 kms.

Heureusement le vent, assez fort, m’était plutôt favorable puisque je l’avais de l’arrière la plupart du temps. Sinon je crois que j’aurais eu du mal à faire les 97 kms qui devenaient m’amener au ferry vers Canakkale.

Les chiens : j’en ai eu tout le long du chemin mais peu vraiment agressifs. Je leur parlais, en leur expliquant que je parlais français, mais quand je ne voulais pas qu’ils s’approchent je criais et ça suffisait à les faire partir. J’ai vu un de ces chiens avec un collier anti-loup avec des lames tout le tour, mais je ne l’ai pas intéressé.

J’ai eu de la chance avec le temps : je voyais les gros nuages noirs de l’autre coté mais j’ai eu très rarement des gouttes. Il commencera à pleuvoir quand je prendrai le ferry. A signaler que le prix du ferry n’a pas suffi l’inflation galopante turque : 20 Lire Turques soit environ 60 centimes pour une traversée d’un quart d’heure !

Le panneau bleu signifie "il y a des cyclistes dans le tunnel"